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La Société Royale d'Archéologie de Bruxelles (SRAB), fondée en 1887, consacre ses recherches, en ordre principal, à l'étude de l'archéologie, de l'histoire et de l'art dans la région de Bruxelles.
Nous vous convions à découvrir dans ce site un aperçu de notre travail : publications d'articles spécialisés dans nos Annales et fouilles archéologiques récentes ou même en cours actuellement en Région de Bruxelles-Capitale.
Conférences
TOME 80 (2024) TOME 79 (2023) TOME 78 (2022) TOME 77 (2021) Alain DIERKENS, Claire Dickstein-Bernard (6 octobre 1933 – 22 mai 2020). Évocation biographique , suivie de la Bibliographie de ses travaux, p. 9-30.
Sorti de presse au mois de mai 2019, le tome 75 (2018-2019) des Annales de la SRAB est entièrement consacré à des sujets bruxellois qui ont été choisis en veillant à l’équilibre des thématiques : l’archéologie, l’histoire de l’art et l’histoire. "Coudenberg. Le palais disparu"
Les fouilles de la Société sont mises à l'honneur dans la revue Archéologia, n° 525, octobre 2014. Il nous est très agréable de vous présenter le beau livre Le palais du Coudenberg à Bruxelles, édité par l’asbl Palais de Charles Quint en collaboration avec la Ville de Bruxelles et la Région de Bruxelles-Capitale et qui est disponible à la vente depuis janvier 2014. Ce nouvel ouvrage de référence incontournable fait largement écho des fouilles que la SRAB a menées sur le site du Coudenberg entre 1995 et 2006, sans pour autant négliger les nouvelles recherches historiques et dans le domaine de l’histoire de l’art. Pas moins de onze membres très actifs de notre société sont crédités parmi un collectif de vingt-six auteurs. Devenir membre de la SRAB Le Comité de réalisation de ce site est composé de :
Avec la collaboration d'Anne Buyle et Didier Martens
Site réalisé en collaboration avec le CReA-Patrimoine (ULB) et avec le soutien de l'Échevinat de la Culture de la Ville de Bruxelles de la Commission Communautaire Française et de la Région de Bruxelles-Capitale.
Programme 2025-2026
Vous pouvez consulter le programme en cliquant ici
ou visionner le dépliant en cliquant ici.
Le mardi 9 décembre, à 18 h 45, à la Salle du Grand Serment Royal et de Saint-Georges des Arbalétriers de Bruxelles (Place Royale 7-9 à Bruxelles). Conférence du professeur Didier MARTENS (Université libre de Bruxelles), Un triptyque bruxellois de la fin du XV e siècle ayant appartenu à la mystique castillane Juana de la Cruz (1481-1534).
Le point de départ de cette conférence est constitué par un triptyque qui comporte une image panoramique du Calvaire, s’étendant sur les trois panneaux. L’ensemble, conservé dans une collection privée, a été peint à Bruxelles dans le dernier quart du XV e siècle et se
signale par de nombreux emprunts à Rogier van der Weyden (ca 1400-1464). Il s’agit d’une œuvre de petites dimensions, destinée à la dévotion privée. Au revers des volets a été apposée, au milieu du XVI e siècle, une inscription en espagnol. Elle indique que l’œuvre a appartenu à la mystique castillane Juana de la Cruz, morte en 1534 au couvent des Clarisses de Santa María de la Cruz à Cubas de la Sagra, petite localité située à une quarantaine de kilomètres de Madrid.
Juana de la Cruz, qui vient d’être canonisée par Rome, est une figure importante de l’histoire de la mystique espagnole. Elle a laissé derrière elle un recueil de sermons en castillan, que le roi Philippe II d’Espagne fit déposer à la bibliothèque de l’Escorial.
Retrouve-t-on dans ce texte la trace du triptyque bruxellois qu’elle conservait très probablement dans sa cellule ? Quel regard la mystique cloîtrée a-t-elle porté sur l’œuvre d’inspiration rogiérienne ? Celle-ci a-t-elle influencé ses visions ? C’est à ces questions que la conférence tentera de répondre. Elle cherchera à éclairer un aspect passé jusqu’ici inaperçu de la réception de la peinture flamande dans la péninsule ibérique.
Conférence gratuite
Visites, excursions...
- Le vendredi 12 décembre à 14 h 00, visite guidée de l’exposition « Les premiers prix de l’Académie » et « La girouette du saint Michel » à la Maison du Roi - Grand Place. Parmi les richesses artistiques conservées par la Ville de Bruxelles, la collection des premiers prix de l’Académie des Beaux-arts de Bruxelles (XIX e siècle) constitue un cas singulier. Cette collection a récemment retenu l’attention des conservateurs des Musées de la Ville qui nous proposent de prendre le temps de découvrir ces dessins de nus composés par des artistes qui feront leur carrière à Bruxelles.
Nous aurons également le plaisir de nous rendre dans la salle haute de la Maison du roi pour une explication de la girouette médiévale, l’archange saint Michel de l’hôtel de Ville, faisant suite à la publication des actes du colloque qui s’est tenu à l’hôtel de Ville en 2018.
Rendez-vous dans le hall d’entrée à 13 h 45. Début de la visite à 14 h 00. Durée de la visite : 1 h 00. Prix de la visite : gratuité pour les membres. Prière de s’inscrire au préalable par téléphone au 02/650 24 97 ou par mail nscarpitta@srab.brussels au plus tard le vendredi 5 décembre.
- Le vendredi 19 décembre à 14 h 00, visite guidée des nouvelles salles de la « Section des Arts décoratifs », rue du Châtelain 46 à 1050 Bruxelles (Ixelles - à proximité de l’avenue Louise et de la place du Châtelain, trams 8/93/81/bus W).
des Musées royaux d’Art et d’Histoire à 1000 Bruxelles - Parc du Cinquantenaire Nouvellement aménagées, les salles des arts décoratifs des XIX e et XX e siècles forment le complément tant attendu des expositions du Musée. Au détour de vitrines consacrées à la table, à la modernité, au voyage et aux styles en vigueur au XIX e siècle, la visite se poursuit dans la Salle Art nouveau où figurent quantité de pièces de mobilier (buffets, vitrines, sellettes, tapisseries, sculptures, chaises etc.) illustrant le savoir-faire et les styles de l’Art nouveau réalisés par les plus grands maîtres. Au cœur de la salle, nous aurons l’occasion de découvrir le « Sphynx mystérieux » de Charles Van der Stappen daté de 1897 et la reconstitution du jardin d’hiver de la maison Cousin conçu en 1900 par Victor Horta.
Rendez-vous à l’entrée du Musée à 13 h 45 Début de la visite : 14 h 00 Prix de la visite : 20 €. Prière de s’inscrire au préalable par téléphone au 02/650 24 97 ou par mail nscarpitta@srab.brussels au plus tard le jeudi 4 décembre. Virement bancaire souhaité sur le compte BPOST BE24 0000 0265 1938 avec la mention « visite Arts décoratifs - MRAH ».
Publications

Didier MARTENS,Le Maître de la Légende de sainte Catherine : historiographie, rayonnement et fortune critique d’un peintre bruxellois. Didier MARTENS et Alexandre DIMOV, Un Diptyque de la Passion par le Maître de la Légende de sainte Catherine. Didier MARTENS et Alexandre DIMOV,La Fuite en Égypte du Maître de la Légende de sainte Catherine : quelques nouveautés. Bianca MALAFARINA, Les chiens du Maître de la Légende de sainte Catherine. Jean-Luc PYPAERT, Note sur un portrait d’Engelbert II de Nassau (1451-1504). Alexandre DIMOV,Les deux De Crayer de Merchtem et leurs commanditaires. Sophie WITTEMANS,La transformation des hémicycles néo-classiques du Sénat et de la Chambre des représentants au fil du XIXe siècle. Claire DUMORTIER et Patrick HABETS,Les reproductions de faïences de Bruxelles chez Géo Martel (1872-1942) à Desvres.

Jean-Luc Pypaert, Jean Micault : l’art au service d’une ascension sociale
Didier Martens, François De Vriendt et Alexandre Dimov, Le Couronnement de Marie d’Oignies, un tableau perdu de Gaspar de Crayer (1642) commenté par Daniel Papebroch
Manon Chaidron, Contribution à l’iconographie de saint Guidon : la bannière de processi on de Huy
Alain Jacobs, L’étonnante gloire posthume du peintre Jacques Sturm (1809-1844). Les deux monuments funéraires érigés en sa mémoire à Rome et à Bruxelles
Pierre Petit, Notre-Dame du Congo. Création et réception d’une dévotion de propagande missionnaire dans l’État Indépendant du Congo

Jean-Luc Pypaert, Le Maître de l’Autel de Beyghem : une tentative de mise en contexte
Michel Fourny et Isabelle Lecocq, Des fragments de vitraux, témoins de la présence de Charles Quint au Palais du Coudenberg à Bruxelles
Michel Fourny et Olivier Cammaert, Vestiges en fondation du choeur de l’ancienne église Saint-Géry à Bruxelles (xvie siècle), révélés en 1990 lors des fouilles de l’Université libre de Bruxelles (ulb) et de la Société royale d’Archéologie de Bruxelles (srab)
Olivier Cammaert, Autour d’un tableau disparu de Joos van Winghe : la Cène de l’ancienne église Saint-Géry à Bruxelles
Lara de Merode, La ‘dévotion particulière’ des Capucins de Bruxelles au xviie siècle : enquête à partir des Saint Agapit et Saint Florent de Gaspar de Crayer
Alexandre Dimov, Les quatre effigies de saints par Gaspar de Crayer du couvent des Dominicains de Bruxelles conservées à Berchem-Sainte-Agathe
Didier Martens et Alexandre Dimov, Le Christ ressuscité apparaissant à sa Mère dans l’oeuvre de Gaspar de Crayer : deux versions d’un sujet sans fondement scripturaire
Léna Brognon, L’exécution d’une femme par le supplice de la roue sur la Grand-Place de Bruxelles en 1777

Dans le cadre de la préparation des grandes expositions monographiques organisées ces vingt dernières années à Berlin, Francfort, Louvain et Madrid, l’œuvre autographe de Rogier van der Weyden (1399/1400-1464) a donné lieu à des investigations ambitieuses, s’appuyant aussi bien sur l’imagerie scientifique que sur les analyses de laboratoire. Des résultats nouveaux ont émergé, ébranlant maintes fois d’anciennes certitudes. Cependant, le contexte historique dans lequel s’est déroulée la carrière de l’artiste bruxellois, originaire de Tournai, demeure méconnu. Si de nombreuses pièces d’archives ont déjà été publiées, il convient, à chaque génération, de les relire, de les réexaminer à la lumière des progrès de la discipline, pour reconstituer ce contexte. Plus encore, l’histoire de la réception dont a fait l’objet la production de l’artiste, aussi bien les peintures qui nous sont parvenues que celles qui ne sont connues que par des sources secondaires, est encore à écrire, en particulier pour les Temps modernes et pour l’époque contemporaine. Cette réception, qui englobe aussi bien les interprétations écrites suscitées par les œuvres de Rogier que des copies, des paraphrases ou des adaptations peintes, constitue un champ de recherche particulièrement riche. En le parcourant et le reparcourant, l’historien d’art découvre le potentiel esthétique apparemment inépuisable des formules élaborées par le maître, un potentiel qui n’a cessé de se déployer au cours du temps, jusqu’à aujourd’hui.
C’est dans la pleine conscience de l’intérêt intrinsèque que présente, pour l’étude de Van der Weyden, la prise en compte du contexte et de la réception que la Société royale d’Archéologie de Bruxelles a décidé de réunir, sous le titre Rogier van der Weyden. Contexte et réception, une série de neuf études inédites. Elles visent à combler autant de lacunes dans la recherche sur cet artiste protéiforme.

TOME 76 (2020)
David GUILARDIAN & David KUSMAN, De la Ville, du Social et de la Santé : l’héritage scientifique de Claire Dickstein
Alexandre DIMOV, Éléments de la technique de portraitiste de Gaspar de Crayer Sébastien Leroy.
Jean Marie PLUMER, L'Autel des reliques de Sainte-Gudule à Bruxelles, ses reliques et ses reliquaires (1652-1793)
Sébastien LEROY, Le personnel médical de la Cour de Bruxelles sous le gouvernorat de Charles de Lorraine (1741-1780)
Didier MARTENS, Alexandre DIMOV et Noémie PETIT, Un collage néogothique attribuable à François-Joseph Coppejans (1867-1947) et l’image du Christ féminin, de sainte Libérata à Félicien Rops
Noémie PETIT, La collégiale Saints-Pierre-et-Guidon d’Anderlecht à la fin du XIXe siècle : ‘ dé-baroquisation ’, retables néogothiques et essor du culte de saint Joseph

- Le volet archéologique est constitué du rapport des fouilles opérées au pied de la tour de l’Hôtel de Ville de Bruxelles en 1993 et s’inscrit dans la continuité du colloque « L’Hôtel de Ville. Bilan de trois années d’études du bâti » qui s’était tenu en avril 2018.
- Michel Fourny - qui avait procédé au sondage archéologique sous la direction de Pierre Bonenfant - introduit le sujet : Les fondations de la tour de l’Hôtel de Ville de Bruxelles examinées dans leur contexte stratigraphique et environnemental.
- Michel Fourny et Sophie Challe posent ensuite les jalons de la chronologie des dépôts meubles du site (de la fin du XIIe siècle à la fin du XIIIe siècle) par l’analyse des Céramiques médiévales mises au jour sur la Grand-Place de Bruxelles.
- Pierre Anagnostopoulos étudie quelques Pierres taillées et sculptées mises au jour dans le sondage archéologique. Pour la plupart, celles-ci proviennent vraisemblablement du bâtiment de l’Hôtel de Ville. Elles avaient été rebutées lors de restaurations importantes qui avaient été entreprises au XIXe siècle. Des dorures sont conservées.
- Jean Heim présente Une destination du site de la Grand-Place de Bruxelles au XIIIe siècle révélée par la palynologie. Les espèces de plantes identifiées à partir des pollens fossiles désigneraient un marché au fourrage.
- Aucune synthèse récente n’existait à propos de l’ancien Palais Nassau à Bruxelles. Marie Grappasonni s’y est attelée au sein de l’Association du Patrimoine artistique qui a entrepris l’étude systématique des anciennes demeures nobiliaires au XVIe siècle. C’est une enquête sur une oeuvre de Hugo van der Goes, « Saint Luc peignant la Vierge », qui introduit ces Nouvelles considérations sur l’ancien Palais Nassau à Bruxelles.
- Pedro Trascasas Fueyo publie la synthèse de son mémoire de Master en Histoire en révélant les résultats d’une Enquête sur les abus et les fraudes au mont-de-piété de Bruxelles au XVIIIe siècle.


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